Éditions Douro "Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie." Alphonse Karr
Éditions Douro "Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie." Alphonse Karr
Ancien cadre administratif dans un hôpital parisien, je me définis, avant tout, comme un curieux et un fouineur passionné. Je ressens en permanence le besoin de plusieurs peaux. Alors, depuis toujours, mes passions sont multiples et variées. Elles vont de la poésie, la littérature, l’histoire, la musique, le théâtre, le cinéma, la peinture. Et même le cyclisme que j’ai longuement pratiqué.
En tant qu’auteur, j’ai déjà fait publier six romans et trois recueils de poésie. Concernant les nouvelles, j’ai gagné le prix LELIA 2019, et j’ai été classé lors de concours.
Je suis également ambassadeur de la paix pour le compte d’une association Franco-suisse (certains de mes poèmes sont traduits en plusieurs langues), vice-président d’une association littéraire. Et j’ai mis en scène le printemps des poètes 2020 pour le compte de PACT en Vexin.
On laisse parfois s’échapper, de notre imagination, quelques mots s’échouant sur le papier, qu’on calfeutre ensuite dans un livre, juste pour le plaisir de les voir se métamorphoser en histoire. Alors, rien qu’une fois dans votre vie, n’avez-vous pas ressenti une forte envie de les goûter ?
Aussi, pour vous inciter à le faire, je vous accorde quelques pistes. Ainsi, certaines de ces nouvelles sentent bon la nature et la peinture, l’humour, les courants d’air, et même le gazole. D’autres, nous ramènent au débarquement de quarante-quatre, mais avec un goût de fraternité, ou au vide de l’existence à combler, aux éléments tragiques de l’histoire de l’humanité, à la musique, et même au silence. Bref, les goûts sont multiples… Et si les goûts et les couleurs ne se discutent pas, ils peuvent se lire.
En ces années 1830-32, la nation reste divisée entre républicains, royalistes et nostalgiques de Napoléon. Et surtout, qu’il s’agisse de Paris, Montmirail, ou de La Ferté-sous-Jouarre, le pays n’est toujours pas apaisé. De plus, la France doit affronter une terrible épidémie de Choléra. C’est dans ce climat qu’Adélaïde et Victor grandissent. Mais tout cela n’est rien ! Car confrontés à deux décès suspects et à des malversations, une nouvelle aventure commencera où ils devront rapidement grandir, oublier leurs rêves et unir leurs efforts. Heureusement pour eux, ces deux jeunes gens ont des ancêtres de caractère. Un père, Alexis, ancien capitaine de l’armée napoléonienne, et deux mères différentes, mais portant le même prénom : Élisabeth. L’une a été une espionne sous l’empire, et a également travaillé pour les carbonari. L’autre a fui l’Alabama d’une façon étrange pour revenir à Montmirail, sa ville natale. Dans ce roman, l’envoûtement est total, l’ironie souvent présente, l’amour jamais loin, tout comme la mort. Aussi, les adolescents devront se replonger dans un plan d’un passé glauque, affluant sur une vérité imprévisible permettant de démasquer un ou plusieurs meurtriers. Mais, en fait, que se passe-t-il réellement dans cette famille et ses proches ?Nouveau paragraphe
Pourrait-on trouver des points communs entre un prêtre, qui s’est pris de passion pour un roman de Zola, un soldat amoureux pendant la guerre de 14-18, un cycliste malchanceux sur le bord d’une route, un photographe égaré à proximité des calanques de Piana, un jeune voyou planqué en compagnie de sa petite amie, un mangeur de nuit mégalomane, et même un piano qui se sent en exil sur un quai de gare ? Rien au premier abord ! Sauf qu’en creusant un peu, dans leur quotidien tous ces protagonistes rêvent d’autre chose. Et, finalement, leurs songes vont les amener à découvrir quelques goûts d’amour, banals, excessifs, ou délicieux selon les époques et les situations. Et même si, depuis la nuit des temps, ce sentiment a été cuisiné à toutes les sauces, dans les jeux de l’amour, il reste toujours enchaîné aux choses dites, et dans toutes les choses que l’on fait ou pas… Ainsi, dans ces nouvelles, chaque personnage va, à sa façon, approcher des rivages de l’Amour, en acteur bienveillant ou impitoyable, en simple spectateur, pour en extraire des saveurs douces, sucrées, voire aigres, acides et brûlantes. Et parfois, ils vont s’y perdre...