Éditions Douro           "Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie." Alphonse Karr


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Lord Tanjah

Lord Tanjah

Lord Tanjah

Lord Tanjah est né le 18 juillet 1965 à Grenoble. C’est un artiste de la dérive, un poète du désir, de l’anarchie souveraine et de la communauté impossible, dans la lignée de Nietzsche, de Georges Bataille et du Théâtre de la cruauté d’Antonin Artaud. Il a publié six livres, inclassables par le style et la forme : mélanges de poèmes, narrations brisées, journal, fragments théoriques, monologues fiévreux, imprécations, notes furtives et proverbiales.

L’expérience de l’écriture pour Lord Tanjah est toujours un combat existentiel, une fronde impitoyable, un jeu de passion et de mort où alternent les extrêmes et les antagonismes. La sacralité y règne, mais aussi l’humour et la dérision. Tout y est décisif. Ses injonctions sont des déclarations d’amour. Ses provocations sont déguisées en farce. Ses figures sont à la fois divines et bestiales. Il fait tendre le concept vers le mythe où l’idolâtrie devient art. S’il est un mystique tourmenté, il est aussi un blasphémateur sans scrupules. Reptile de la dérive, il sait jouer avec virtuosité de toutes les mises en abîmes.

Son écriture en pénétrant au-delà de la forme et du style traque depuis toujours la voix originelle, la pulsation sonore du commencement. « Le théâtre » s’impose, mais comme alchimie du visible, comme espace neutre où la psychologie étant réduite à néant, la logique est démembrée et seuls des plans d’extases poétiques se succèdent.

Ses visions d’une noirceur fellinienne, n’ont pas d’équivalent dans l’état de dégradation actuelle, ce néant institué où tous les abjects partisans de la falsification se répandent.

Je danse sur un point, un étal où tout l’espace s’ouvre sans limites possibles. À force d’éprouver la présence phénoménale du réel, je l’imagine. J’ai « quelque chose » à dire, car Je suis. J’ai saisi la structure du désir, sa forme idéale gicle sur le mur d’épaisses strates de fibrilles explosives. Mes stases dépressives atroces sont brisées.

Le sentiment de la durée meurt dans l’immensité de l’espace qui se déploie depuis l’inutilité des avenues jusqu’aux temples charnus. Les exhalaisons sont languides et furtives, le charisme des portraits insaisissable, mon style absolument inimitable.




Parution : 1 octobre 2024


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Communiqué de presse

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